Départ des visites
10h00 : Visite de Cully, Riex et Epesses (2h30), avec Denyse Raymond, historienne des monuments. Départ et retour : Cully, sortie nord de la gare.
10h00 : Visite de Lutry et de son vignoble (2h30), avec un guide de Lavaux Patrimoine mondial. Départ et arrivée : Lutry, Débarcadère, Quai Gustave Doret 28.
10h30 : Visite de Rivaz (2h00), avec Yves Blanc, architecte. Départ et arrivée : Rivaz, pl. du Collège.
10h00 : Visite de St-Saphorin, parcours par Les Faverges et Le Monteiller (2h30), avec Laurent Auberson, historien et archéologue. Départ : St-Saphorin, devant l’église. Arrivée : gare de Rivaz.
10h30 : Visite de Cully et Grandvaux (2h30), avec un guide de Lavaux Patrimoine mondial. Départ et arrivée : Cully, sortie nord de la gare.
14h00 : Visite de Riex, Epesses et Le Dézaley (2h30), avec Denyse Raymond, historienne des monuments. Départ : Cully, sortie nord de la gare. Arrivée : Rivaz, pl. du Collège.
14h00 : Visite de Lutry et de son vignoble (2h30), avec un guide de Lavaux Patrimoine mondial. Départ et arrivée : Lutry, Débarcadère, Quai Gustave Doret 28.
14h00 : Visite de St-Saphorin, parcours par Les Faverges et Le Monteiller (2h30), avec Laurent Auberson, historien et archéologue. Départ : St-Saphorin, devant l’église. Arrivée : Rivaz, pl. du Collège.
14h30 : Visite avec le petit train à travers les vignobles de Rivaz et Chardonne (2h00), avec un guide de Lavaux Patrimoine mondial. Départ et arrivée : gare de Rivaz. Coût : 10.-
14h30 : Visite de Rivaz (2h00), avec Yves Blanc, architecte. Départ et arrivée : Rivaz, pl. du Collège.
17h00 : Vernissage du Clou rouge à Rivaz
Les visites guidées sont gratuites, mais uniquement sur inscription (places limitées). Pour la visite avec le train des vignes, un émolument 10.- est demandé.
Événement organisé avec la collaboration de la commune de Rivaz et de Lavaux Patrimoine mondial, ainsi qu’avec le soutien des Fondations associées.
Visites par tous les temps. Bonnes chaussures recommandées. Prendre aussi de quoi se protéger par beau temps.
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Difficile d’imaginer que Lavaux était autrefois entièrement boisé! C’est au XIIe siècle que les moines cisterciens commencèrent à investir cette région en y plantant des vignes. Le paysage actuel est le fruit de plusieurs siècles d’efforts visant à perfectionner les techniques de la viticulture et la sécurisation du terrain, modelé en terrasses.
Délimitée par deux rivières, la Veveyse à l’est et la Lutrive à l’ouest, la région de Lavaux est mentionnée pour la première fois en 1138 sous le terme « la vallée de Lutry », d’où dérive son nom. Cette année-là, l’évêque de Lausanne décide de mettre en valeur cette région escarpée, encore en grande partie recouverte de forêt et de broussailles. Pour ce faire, il propose à différents ordres religieux d’y fonder des monastères et d’y développer l’agriculture. C’est de là que viennent les vastes domaines qui existent encore aujourd’hui, comme le Clos-des-Moines, le Clos- des-Abbayes et les Faverges. Pour le travail de défrichage, les moines enrôlent les habitants et habitantes de l’endroit, mais, en raison des épidémies de peste et de l’exode rural, doivent aussi recourir à des travailleurs saisonniers venus des vallées alpines. Ces ouvriers itinérants finissent souvent par s’établir et beaucoup de familles dans la région portent encore leurs noms.
La forte pente du terrain oblige à créer des terrasses à l’aide de murs en pierre. L’exposition au soleil est propice à la production viticole, mais jusqu’au XXe siècle la région ne présentait pas l’aspect de monoculture qu’il a de nos jours. On y voyait aussi des prés, des champs, des vergers et des pâturages. Quelques maisons conservent encore des traces d’écuries et de porcheries, témoignant de la présence de vaches et de cochons. Les surfaces de terre étant si difficiles à obtenir, on réduit au minimum l’emprise au sol des bâtiments. C’est pourquoi les villages et hameaux sont si resserrés et les dégagements, comme les jardins, si rares.
Les villages de Lavaux comptent de nombreux exemples de maisons vigneronnes aux traits caractéristiques. En raison de l’exiguïté du terrain, les maisons se développent le plus fréquemment en hauteur, sur plusieurs étages. Une porte située au rez-de-chaussée et ouverte sur la rue donne accès au pressoir. Elle est souvent cintrée et dotée d’un encadrement en pierres de taille, faite d’une molasse provenant des carrières du Jorat. Situées à l’arrière, les caves peuvent s’étendre sous la maison voisine ou même sous la rue. Au premier et au deuxième étages se trouve le logement de la famille vigneronne. La porte d’entrée, placée un peu plus haut que la porte du pressoir, est desservie par un escalier extérieur. Elle est surmontée d’un linteau droit, orné d’une corniche moulurée, ou d’un « beau-jour », une petite fenêtre éclairant l’escalier intérieur. Les fenêtres possèdent un encadrement dit « délardé », quand la partie supérieure est cintrée vers l’extérieur et droit vers l’intérieur. Ce procédé fait entrer un peu plus de lumière dans la maison et confère à l’architecture un aspect plus fastueux, tout en faisant l’économie d’une menuiserie de fenêtre compliquée. La toiture est équipée d’une large lucarne, appelée « dôme », qui permet de monter dans les combles à l’aide d’une poulie les sarments et les vieux ceps qui servent de bois de chauffage.
Clou rouge planté le
samedi 22 août 2020
Réception officielle
22 août 2020 à 17h - Rivaz, pl. du Collège
Clou rouge visible
Du 22 août au 17 septembre 2020